Mes jours sont plus beaux que....

Publié le par HMulton

Belle rencontre avec Marie Billetdoux , sensible, humaine et chaleureuse à l'occasion de la Fiera internazionale  del Libro. Cette femme à la plume vive et passionnée avait un désir fou de marcher dans la ville et de ne pas être enfermée dans le salon. Ce dernier n'a pas été perturbé par ceux qui pronaient le boycott, du fait de l'invitation d'Israël à l'occasion du 60e anniversaire de l'Etat hébreu. Cela n'a pas empêché le prix Nobel de littérature Dario Fo d'être présent et de  citiquer publiquement la  politique d'Israël vis--à-vis de l'Autorité et du peuple palestien.
En attendant l'invitation de l'Egypte en 2009. Mais pour quoi faut-il qu'un Salon du livre devienne un cénacle politique quand l'écriture est avant tout ascèse, création, violence faite à soi-même ? Je ne me résous pas à l'idée d'une pure autonomie de l'acte littéraire - les totalitarismes du XXe siècle l'ont démontré. Mais je ne pense pas non plus que tout écrivain porte en lui un acte politique. Ou serait la poésie ? Où résiderait le romanesque ? Où siègerait la fantaisie et la création ? Sartre et sa conception de l'engagement ont encore de beaux jours devant eux...
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